Jeannette Jacquet

jeannette jacquet

Dancer

Première Danseuse (1967)

 

JEANNETTE JACQUET

Une longue carrière sans discontinuer au service des Arts du Spectacle.

Entrée à l'école spéciale du Spectacle de Paris à l'âge de 8 ans, Jeannette Jacquet y participe aux cours de Danse, Cinéma, Comédie et d' Art Lyrique.
Ses classes de danse sont sous la conduite de Suzanne Lorcia de l'Ecole de l'Opéra de Paris et des prestigieux professeurs que sont Serge Peretti, Nora Kiss et Raymond Franchetti.
A sa sortie du Conservatoire de Paris, elle a déjà joué : Molière, Racine, Corneille, Sardou, Feydeau, Courteline et Shakespeare. C'est au Théâtre du Châtelet à Paris qu'elle devient professionnelle, elle a quatorze ans...
Jeannette Jacquet va appliquer tous les arts de la scène dans toutes les formes possibles de spectacles du Cirque d'Hiver Bouglione, où elle participe au film Trapèze avec Gina Lollobrigida, Tony Curtis et Burt Lancaster, aux Revues à grands spectacles à Naples, Turin, Florence, et au fameux Boeuf sur le Toit de Bruxelles. Et à Paris dans les lieux prestigieux et légendaires des plus grandes revues de la capitale la Nouvelle Ève, le Tabarin et le célèbrissime Moulin Rouge.
Quand le cinéma fait appel à elle, c'est pour tourner dans « Le Soupirant » de Pierre Etaix, « Rafaël le Débauché » de Nina Campanez, avec notamment Jean Vilar, créateur du Festival d'Avignon, « Le Jour et l'Heure » aux côtés de vedettes comme Simone Signoret et Stuart Wittmann et elle est retenue par le metteur en scène pour « Les Sorcières de Salem ».
Christian Foye engage Jeannette Jacquet comme Danseuse Etoile au Théâtre des Arts de Rouen. Elle le suit comme Première Danseuse à l'Opéra Royal de Liège, ou, de par sa formation éclectique, elle peut aussi interpréter de nombreux rôles chantés, joués, dansés dans les opérettes, opéras et comédies musicales dont Phi-Phi, la Belle Hélène, la Veuve Joyeuse et celui de Stella dans les Contes Hoffmann.
Membre du RTLNM – Réunion des Théâtre Lyriques Nationaux de France - Danseuse Étoile à 25 ans, douée d'une technique exceptionnelle, les grand rôles du répertoire sont enfin pour elle Le Lac des Cygnes, Giselle, La Belle au Bois Dormant etc.. elle fait partie des Étoiles Françaises Internationales.
Hanna Voos, directrice du Ballet de Wallonie confie à Jeannette Jacquet la création en Belgique de l'Oiseau de Feu de Georges Skibine. C'est en présence de la Reine Fabiola, du Gouvernement Belge et du Parlement Européen, qu'elle sera consacrée dans ce rôle au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles en 1969. Après ce succès, Georges Skibine lui confie le rôle de la coquette Pouliche Blanche dans Idylle, qui forme un étrange contraste avec celui de Clorinde qu'elle interprète avec Jo Savino dans Combat de Lycette Darsonval. Elle passe avec tout autant de facilité des grands cygnes du Lac des Cygnes à la Dame au Boa du Bal des Ombres d'Hanna Voos avant de s'intégrer aux rythmes du cubain Jorge Lefebre qui la distribue dans ses deux créations Invitation au Jazz et La Ronde.
C'est finalement avec le chorégraphe-maître de ballet-danseur Boris Tonin que Jeannette Jacquet va trouver une plénitude artistique dans Agostino. Elle le connait bien depuis deux ans elle a interprété ses productions de la Symphonie Fantastique, Schéhérazade, Paquita, La Favorite et Variations Symphoniques.
Agostino va être une communion harmonieuse entre Daniel Bouche, Jeannette Jacquet et Boris Tonin sur la musique de Raphaello de Banfield d'après l'oeuvre d'Alberto Moravia.
Avec son mari, Anthony Pace, Jeannette Jacquet quitte le Ballet de Wallonie, ils participent avec Boris Tonin à des tournées en Allemagne et se retrouvent à Novicad en ex-Yougoslavie.
Appelée au Théâtre des Champs Elysées pour le 2eme. Festival International de la Danse de Paris, c'est en présence de Vangelis qu'elle danse la musique que le compositeur a écrite pour elle.
Fouettés et autres pas de bourrées conduiront Jeannette Jacquet aux Amériques du Nord, Sud, et Centrale, et dans toute l'Europe, Scandinavie incluse, où elle interprètera tous les grands rôles classiques et néoclassiques du répertoire ainsi que de nombreuses créations. On la verra aussi sur les télévisions Européennes Italie, France, Yougoslavie dans des émissions diffusées dans le monde entier.
C'est à l'occasion du 1er. Festival International de Malte, en 1973, qu'avec Anthony Pace, elle crée sa propre compagnie le Ballet Classique de Paris. A ce jour la compagnie a offert plus de 2000 représentations dans toute l'Europe et la Scandinavie.
Parallèlement, par l'International Art Exchange, elle est invitée au Théâtre Boslchoï de Moscou. Elle va de l'Université de Minnneapolis aux U.S.A., à l'Opéra de Kiev en Ukraine, de Rome à Estoril au Portugal. Et trouve encore le temps de danser la Belle au Bois Dormant au Théâtre San Carlos de Lisbonne.
Le ministre de la Culture et de la communication, Jack Lang, la nomme Professeur pour sa notoriété et ses connaissances.
Femme de théâtre par excellence c'est tout naturellement que l'on fait appel à Jeannette Jacquet pour la conception, le scénario et la mise en scène de « Cirque de Femmes – Prima Donna ». Elle assiste à la mise en scène de « Winnetou » le grand spectacle western du Karl May Spiel en Allemagne.
Au Théâtre de Breslau-Wraclow de Pologne elle assure la mise en scène et la chorégraphie de « Princesse Czardas ». Elle est conseillère artistique pour « Le Bal Masqué », puis « La Flûte Enchantée » dont elle effectue aussi la conception des costumes et de « La Traviata » dont elle conçoit les décors et les costumes.
Pour l'Opéra de Pologne (Marek Tracz) elle fait la mise en scène complète, la chorégraphie, et supervise les décors, costumes et accessoires pour l'opéra Aïda de Verdi.
Récemment appelée par Interworld Production (Karl Heinz Stracke) c'est sa touche française qu'elle apporte à la comédie musicale « Le Fantôme de l'Opéra » d'après le roman de Gaston Leroux.
Lauréate de la Fondation de la Vocation de Marcel Bleustein-Blanchet, au cours de sa carrière Jeanne Jacquet a eu l'honneur de danser pour de nombreux hauts personnages dans plusieurs pays du monde.
Le Président de la République, Jacques Chirac, lui a remis la grande distinction Médaille Vermeil de la Ville de Paris pour l'ensemble de sa carrière.

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